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BORDER, de 2022 à 2025

Le 11 septembre, la triennale d’art contemporain BORDER se clôturait en fête lors d’un week-end d’importance pour le patrimoine et le folklore à Tournai : Journées du Patrimoine, 4 cortèges, Grande Procession… En plus des visites guidées sur l’architecte Henry Lacoste, BORDER incorporait les 4 cortèges avec un groupe de porteur.se.s de drapeaux de l’artiste Shen Ozdemir et proposait à l’ancien restaurant Le Carillon, Orgue de Barbarie, une installation sonore de l’artiste Mathurin Van Heeghe. Ces deux propositions artistiques ont été possibles grâce à un partenariat entre l’asbl Intersections et le Musée de Folklore et des Imaginaires et ont permis d’amener des dimensions liées au patrimoine immatériel au cœur de la triennale : les traditions de cortèges et de drapeaux, les pratiques d’art populaire et d’artisanat…

Durant tout l’été, de nombreuses activités ont ainsi rythmé la triennale BORDER. Cette programmation (visites guidées, nocturne, conférences, cinéma, concerts…) est le fruit de partenariats avec des acteurs culturels et artistiques locaux comme les musées de Folklore, des Beaux-Arts, TAMAT, la maison de la culture de Tournai, l’asbl MôMA, le Festival Contrastes, les Rencontres Inattendues, Article 27, L’ESA Académie des Beaux-Arts de Tournai, Chantelivre. Un partage de compétences et de moyens essentiel qui permet aussi de multiplier les points de vue et les connaissances sur les domaines qui intéressent l’asbl Intersections : la création artistique contemporaine, le patrimoine et, dans le cadre de cette triennale, les diverses thématiques liées aux frontières et aux migrations. Cette année, l’inclusion de BORDER dans le programme de Lille3000, la programmation de plusieurs artistes du nord de la France, ainsi que le partenariat avec le SMAK – le Musée municipal pour l’Art Actuel à Gand – ont permis de renforcer la dimension transfrontalière du projet, chère à l’asbl Intersections.

La triennale n’aurait pas non plus été possible sans l’aide précieuse de partenaires institutionnels – la Ville de Tournai, la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Province de Hainaut, l’Eurométropole, le Fonds Claire et Michel Lemay, la Fondation Marie-Louise Jacques – qui ont soutenu l’exposition et la production d’œuvres d’artistes contemporain.e.s actif.ve.s dans le Tournaisis, le Hainaut et en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Un ancrage dans le territoire essentiel et qui passe également par les liens avec d’autres acteurs culturels et économiques de la région : le partenariat renouvelé avec AGIRA et VIP Immobilier pour la mise à disposition du lieu d’exposition exceptionnel qu’a été le Carillon, et aussi l’imprimerie David Callens, Dufour, WapiFire, KOBOLD, Wattiaux et DHA sprl.

La Triennale a par ailleurs été couverte par d’essentiels partenaires média : Notélé et L’Avenir-Le Courrier de l’Escaut.

Les expositions évidemment ne seraient rien sans le travail des artistes qui ont fait confiance à BORDER et ont accepté de se confronter aux lieux d’exposition insolites et exigeants que sont le Carillon et les musées :

Au Carillon
Mohammed Alani, Abdullah Al Hakawati, Alain Bornain, Darwin Chapelier, Alexia Creusen, Céline Cuvelier, Wilfried Dsainbayonne, Thomas Israël avec les photoreporters Olivier Papegnies, Reza et Johanna de Tessières, Sébastien Laurent, Sofhie Mavroudis, Mathieu Pernot, Théo Romain, Oussama Tabti, VOID, Cathy Weyders

Le Grand Large – Territoire de la pensée (éditions Bruno Robbe et Daniel Dutrieux), les collections de drapeaux d’artistes World Wild Flags et Words on flags (Daniel Dutrieux)

Mohammed Alani, Robert Barry, Emmanuel Bayon, Boris Beaucarne, Priscilla Beccari, Jean Sylvain Bieth, Jean-Marc Bustamante, Charley Case, Jacques Charlier, Thomas A Clark, Brigitte Closset, François Curlet, Édith Dekyndt, Luc Deleu, Peter Downsbrough, Daniel Dutrieux, Francis Edeline, Jot Fau, Benoit Felix, Peter Fend, Michel François, John Furnival, Teun Hocks, Pierre Houcmant, Joël Hubaut, Damien Hustinx, Babis Kandilaptis, Costa Lefkochir, Michel Leonardi, Sol LeWitt, Jacques Lizène, Emilio López-Menchero, Patrick Merckaert, Pieter Laurens Mol, Jean-Marie Mahieu, Benjamin Monti, Jean-François Octave,  Pol Piérart, Léopold Plomteux, Jean-Pierre Ransonnet, Roger Raveel, Sam Samore, Françoise Schein, Jose Maria Sicilia, Peter Stampfli, Walter Swennen, David Tremlett, Guy Vandeloise, Hendri van der Putten, Benoît Van Innis, Ben Vautier, Angel Vergara, Bernard Villers, Lawrence Weiner, Léon Wuidar

Au Musée de Folklore et des Imaginaires
Mohammed Alani, Emmanuel Bayon, Various artists, Vincen Beeckman, Kasper Demeulemeester

À TAMAT – Musée de la Tapisserie et des Arts Textiles
Mohammed Alani, Sébastien Laurent, Olivier Reman

Au Musée des Beaux-Arts  
Raffaela Crispino

BORDER devient le thème de la triennale Intersections

En plus des liens entre patrimoine et art contemporain, l’asbl Intersections poursuivra son exploration du thème BORDER pour sa prochaine triennale. BORDER s’est révélé extrêmement porteur sur le plan curatorial, de la programmation artistique et des thèmes que le vocable permet de soulever. Il traduit la volonté de puiser dans les limites, d’interroger les sens, de reconnaitre le caractère construit des phénomènes culturels et sociétaux qui nous intéressent. Par cette approche critique, BORDER implique nécessairement une dimension politique qui constituera à l’avenir la colonne vertébrale du projet de l’asbl Intersections.

Dans cette optique, l’association organisera, d’ici 2025, des visites guidées, conférences et activités qui permettront de coconstruire avec ses publics et partenaires le projet de sa troisième triennale.

Un catalogue de l’édition 2022 (photographies de Gordon War et textes de Laurent Courtens, Philippe Hunt, Caroline Lamarche et Eric Hennaut) sera par ailleurs édité dans les prochains mois, l’occasion de garder une trace du travail accompli et des belles rencontres de cet été. Riche de ses précédents projets, Intersections précise et renforce ses objectifs avec pour volonté principale de créer des projets d’exposition à la croisée de l’art et du patrimoine porteurs de sens, accessibles et exigeants pour les publics, les artistes et le territoire.

Week-end de clôture de la triennale BORDER

Les 10 et 11 septembre, le programme sera dense pour la clôture des expositions, avec notamment des visites guidées pour les Journées du Patrimoine, un groupe de porteurs de drapeaux de l’artiste Shen Özdemir au sein des 4 cortèges, et l’installation Orgue de Barbarie, un orgue conçu par l’artiste Mathurin Van Heeghe à partir de douilles d’obus sculptées pendant la première guerre mondiale.

Slotweekend

Vlag hijsen door kunstenares Shen Özdemir bij de 4 processies en hedendaagse draaiorgelperformance door kunstenaar Mathurin Van Heeghe – op zondag 11/09.

>> Nous recherchons des bénévoles pour porter les drapeaux de l'artiste Shen Özdemir au sein des 4 cortèges. Cet appel est ouvert à tous, y compris aux enfants, n'hésitez pas à vous inscrire en famille ! 
>> Infos et inscription : info@triennaleintersections.be ou +32 (0)499 78 37 68

La question « comment puis-je rendre le monde meilleur ? » guide le travail de la plasticienne Shen Özdemir. Elle vous invite à découvrir un nouveau folklore qu’elle aime à définir comme « sans frontière ». Inspirés de diverses cultures, ses drapeaux et installations transmettent une série d’émotions positives qui contribuent à notre bonheur dans le monde.
Dimanche 11/09 de 14h à 17h30, à l’occasion de la clôture de la triennale BORDER, un groupe de porteur.se.s de drapeaux de l’artiste intègrera les 4 Cortèges, accompagnant les géants, chars et groupes traditionnels.

Shen Özdemir est artiste complice du Centre de la Marionnette de la FWB / Festival « Géants et minuscules »

©Shen Özdemir

NL / De vraag ‘hoe kan ik de wereld beter maken’ is de leidraad in het werk van kunstenares Shen Özdemir. Zij nodigt u uit om een nieuwe folklore te ontdekken die zij graag omschrijft als ‘grenzeloos’. Geïnspireerd door verschillende culturen, brengen haar vlaggen en installaties een reeks positieve emoties over die bijdragen tot ons geluk in de wereld.

Shen Özdemir is een partner artiest van het Centre de la Marionnette de la FWB / Festival « Géants et minuscules »

L’artiste Mathurin Van Heeghe interroge, à travers son Orgue de Barbarie, la frontière entre art et artisanat et s’empare des questions de la transmission et de l’échange : deux années de travail en immersion dans un atelier de facture d’orgue ont été nécessaire à la création de cette installation sonore, composée de pièces d’orgue traditionnelles et de tuyaux fabriqués à partir de douilles d’obus sculptées lors de la Première Guerre mondiale.

L’installation Orgue de Barbarie sera montrée toute la journée du dimanche 11/09 au Carillon (Grand Place, 64) pour la clôture de la triennale BORDER.
> À 18h30 : performance de Mathurin Van Heeghe et drink

©Hugo Miel

NL / De kunstenaar Mathurin Van Heeghe stelt met zijn Orgue de Barbarie (draaiorgel) de grens tussen kunst en ambacht ter discussie en stelt vragen over overdracht en uitwisseling: twee jaar werk ondergedompeld in een orgelbouwatelier waren nodig voor de creatie van deze geluidsinstallatie, bestaande uit traditionele orgelonderdelen en pijpen gemaakt van granaathulzen die tijdens de Eerste Wereldoorlog werden gebeeldhouwd.

Inscrivez-vous aux visites sur l’architecte Henry Lacoste organisées pour les Journées du Patrimoine

Rondleidingen Open Monumentendagen – Le Carillon, een bombestendig betonnen frame

Au départ du Musée des Beaux-Arts, cette visite vous emmène à la découverte de l’architecture d’Henry Lacoste à Tournai et particulièrement du Carillon (Grand Place, 64), exceptionnellement ouvert au public jusqu’au 11 septembre pour la triennale BORDER.

Vers 1928, les brasseries Carbonelle & Dumortier font appel à l’architecte Art Déco Henry Lacoste pour concevoir le café Le Carillon, à l’emplacement de la seconde maison du Bailliage (XVIe). En août 1939, l’établissement est ouvert au public. Il est l’un des rares immeubles de la Grand Place de Tournai à résister aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale, grâce à son ossature de béton armé.

La Ville de Tournai impose à l’architecte le respect des formes architecturales archéologiques, notamment pour le pignon. Lacoste apporte des éléments d’inspiration gothique dans la façade et le balcon, dont le dessin affirmé contraste avec le style des maisons voisines. Il prend davantage de libertés pour la façade arrière du bâtiment, visible depuis le réduit des Sions, rythmée par des trumeaux de briques aux angles arrondis. Il confie au sculpteur français Nathan Imenitoff le dessin du balcon et d’une remarquable porte en bronze, ornée de masques à l’antique. 

©CIVA, Bruxelles


Vernissage Tous Anchois Banane – Vincen Beeckman, Kasper Demeulemeester

Le jeudi 11 août à 18h, aura lieu le vernissage d’une nouvelle section de l’exposition BORDER au Musée de Folklore et des Imaginaires de Tournai (MuFIm) : Tous Anchois Banane. Cette exposition, conçue par le duo d’artistes Vincen Beeckman et Kasper Demeulemeester, témoigne d’un travail débuté en 2017 dans le quartier du Maroc, un quartier populaire situé en périphérie de la ville. À travers une série de photos et d’objets récoltés sur place, les artistes nous invitent à faire connaissance avec les habitants du quartier rencontrés au fil des mois.

Cet ancrage dans le temps long est caractéristique de l’œuvre du photographe Vincen Beeckman qui s’est intéressé aux sans-abris de la Gare Centrale à Bruxelles ou encore, au Sporting de Charleroi. Les images et autres témoins de la vie récoltés par les artistes jouent un rôle de catalyseurs : ils condensent et offrent en retour l’énergie, la vérité d’un moment. Autant d’invitations à se laisser toucher par des contextes culturels singuliers et à se confronter aux regards que l’on échange.

Le titre de l’exposition Tous Anchois Banane fait référence aux toasts servis dans le café Musicien, à la rue Général Piron, lieu de rencontre d’importance entre les artistes et les habitants « du Maroc ».

SAM 2/07 : Fermeture exceptionnelle du Carillon à 17h30 pour accueillir le Festival Contrastes

Contrastes 2022 plonge dans la Nuit avec 3 concerts aux concepts très différenciés.
Le samedi 2 juillet, il s’agira d’un concert itinérant ayant lieu au Musée de Folklore, au Carillon (Grand Place) et à TAMAT, trois lieux investis par la triennale d’art contemporain BORDER.
Vous y découvrirez les Nuits en Transylvanie de Laszlo Lajtha, un récital de cimbalom, et l’octuor monumental d’Enescu : la Transylvanie loin des stéréotypes habituels…

Plus d’infos
> Programme complet du Festival Contrastes à retrouver ici

> LE SAM 2/07, LE CARILLON SERA EXCEPTIONNELLEMENT FERMÉ AU PUBLIC À PARTIR DE 17H30 POUR ACCUEILLIR LE FESTIVAL CONTRASTES

Le Festival Contrastes s’invite dans les lieux d’exposition de la triennale BORDER !

Contrastes 2022 plonge dans la Nuit avec 3 concerts aux concepts très différenciés.

Le samedi 2 juillet, il s’agira d’un concert itinérant ayant lieu au Musée de Folklore, au Carillon (Grand Place) et à TAMAT, trois lieux investis par la triennale d’art contemporain BORDER.

Vous y découvrirez les Nuits en Transylvanie de Laszlo Lajtha, un récital de cimbalom, et l’octuor monumental d’Enescu : la Transylvanie loin des stéréotypes habituels…

> Plus d’infos
> Programme complet du Festival Contrastes à retrouver ici

> LE SAM 2/07, LE CARILLON SERA EXCEPTIONNELLEMENT FERMÉ AU PUBLIC À PARTIR DE 17H30 POUR ACCUEILLIR LE FESTIVAL CONTRASTES

Une visite guidée personnalisée ? C’est possible !

En plus des visites et activités de notre programmation (à retrouver ici), il est possible de réserver une visite dans nos différents lieux d’expositions.

Choisissez votre visite :

  • Visite du Carillon (Henry Lacoste et exposition BORDER)
  • Visite BORDER au Musée de Folklore et des Imaginaires
  • Visite BORDER au Musée des Beaux-Arts
  • Visite BORDER à TAMAT
  • Visite sur l’histoire de la Grand Place
    La Grand Place de Tournai a été presque entièrement détruite par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. La reconstruction d’après-guerre dans un style traditionnel donne une illusion d’authenticité caractéristique d’un projet urbanistique déjà commencé avant la guerre et dont témoigne la façade du Carillon et son pignon à gradins (arch. Henry Lacoste, 1939). D’autres indices de l’histoire de la Grand Place se dissimulent sur les façades, le sol, les enseignes…
  • Circuit sur Henry Lacoste, l’Art Déco et le Modernisme à Tournai
    Henry Lacoste nait à Tournai en 1885 dans une famille d’artisans ferronniers dont les ateliers sont alors installés au Quai Dumon. Après de longues études à Lille, Bruxelles et Paris, qui le conduiront sur des chantiers archéologiques à Delphes et en Syrie, Henry Lacoste est chargé de la reconstruction de Bléharies à la suite des ravages de la guerre 14-18. Sa formation et ses voyages lui inculquent le goût des formes architecturales archéologiques qu’il synthétise dans une approche presque merveilleuse des volumes et motifs, en rupture avec le nationalisme de son temps. Henry Lacoste, bien qu’innovant par l’utilisation du béton et de l’acier, gardera de son milieu familial une inclinaison pour le travail artisanal qu’il valorise, notamment dans l’immeuble Le Carillon, sur la Grand Place de Tournai, à travers les lustres, la porte en bronze et la taille de la pierre. Henry Lacoste s’illustre principalement en France et en Belgique, aussi bien dans l’architecture civile que religieuse et funéraire. Son œuvre, par la synthèse d’influences diverses antiques et modernes, est marquante par son originalité, son humour et sa force expressive. Érigées sur des vestiges historiques, la maison du peintre Léonce Pion (1935) et la brasserie Le Carillon (1939) en sont exemplaires, amenant les questions de la commande et de la liberté artistique.
  • Circuit sur l’art public le long de l’Escaut
    Les œuvres d’art public, bien présentes le long de l’Escaut, témoignent de l’histoire des abords de ce cours d’eau qui porta le développement économique de la ville, tour à tour voie de communication et frontière naturelle. Les œuvres évoquent personnages historiques, histoires industrielles, tragiques et pittoresques, créatures mythologiques. 

Réservez en écrivant à l’adresse info@triennaleintersections.be

Tarifs par personne :

  • 8€ > adulte prix plein
  • 5€ > 12-18 ans / étudiants / + de 65 ans / demandeurs d’emploi
  • 1,25€ > Article 27 / PMR
  • Gratuit > – 12 ans

Le programme d’activités est en ligne !

Toute la programmation d’activités de cet été est à retrouver ici
Elle est également disponible en papier dans tous nos lieux d’expo, demandez le plan des expositions !

Un programme d’activités diverses tout au long de l’été ! Des visites, concerts, conférences, balades, débats, nocturnes et stages pour faire l’expérience des frontières qui nous entourent, les comprendre, les interroger, les repousser, les élargir…

Ouverture de la triennale d’art contemporain BORDER

SAM 18/06, de 14h à 17h30. Drink au Musée de Folklore et des Imaginaires à 18h
> Entrée libre dans les musées et sur réservation au Carillon (info@triennaleintersections.be ou au +32(0)493 54 63 95)

Pour l’ouverture de la triennale, les lieux d’exposition sont accessibles toute l’après-midi gratuitement (de 14h à 17h30).


> À 16h30 au Musée de Folklore et des Imaginaires, le duo Kamal et Adil du Groupe Tarab Med’, vous propose un voyage musical entre les rives de la méditerranée. Au son du Oud et des percussions venez découvrir une multitude de chants d’ici et d’ailleurs !


> 18h : drink au Musée de Folklore et des Imaginaires